Grande Collecte de documents pour élargir les sources de notre histoire !
En déplacement à Blois, où elle participe aux Rendez-vous de l’histoire, Audrey Azoulay a annoncé le 7 octobre l’organisation d’une nouvelle édition de la Grande Collecte, qui portera sur les relations entre l’Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles.
Amplifier le travail de mémoire et renforcer la proximité de notre histoire commune : c’est, selon les ministres de l’Éducation nationale, de la Culture et de la Communication, et le secrétaire d’État aux Anciens combattants, l’un des buts revendiqués de la nouvelle édition de la Grande Collecte. Cette édition, intitulée De part et d’autre de la méditerranée, portera, les 18, 19 et 20 novembre prochains, sur les relations entre la France et l’Afrique aux XIXe et XXe siècles. Annoncée le 19 mars dernier par le Président de la République, cette nouvelle édition de la Grande Collecte a pour ambition d’élargir, grâce aux archives privées, les sources de notre Histoire, d’inviter chacune et chacun à alimenter par leur mémoire personnelle et familiale le grand récit national français et de favoriser ainsi une mémoire partagée et apaisée.
Grande Collecte, mode d’emploi : comment juger de l’intérêt historique des documents ?
Un premier critère à prendre en compte est celui de l’authenticité et de l’originalité : un carnet autographe dont le contributeur connaît le contexte de rédaction a, par exemple, plus de valeur qu’un numéro de l’Illustration, journal tiré à des centaines d’exemplaires et déjà conservé dans les services publics. Pour le reste, le responsable du point de collecte saura montrer au particulier dans quelle mesure le document ajoute à notre connaissance de l’histoire des relations entre l’Afrique et la France aux XIXe et XXe siècles, sous tous ses aspects. Dans tous les cas, la valeur familiale et intime de ces souvenirs est tout aussi importante, et les descendants des contributeurs seront heureux d’en hériter.